Petites céramiques, bijoux, affiches : soutenez les créateurs de votre région. Leur démarche locale, slow et consciente se sentira dans vos cadeaux. D’ailleurs, vous aussi pouvez être un artisan ! Saviez-vous que la plupart des papiers cadeaux, recouverts d’une fine couche de plastique, ne sont pas recyclables ? Fabriquez vous-même vos emballages à partir de papier kraft, de vieilles cartes routières ou de tissu, tel un maître de furoshiki, l’art de l’emballage japonais.
Offrez une expérience
Un saut en deltaplane au-dessus du lac d’Annecy pour votre ami qui rêve de voir du pays, un cours de cuisine ou de yoga du rire à domicile entre copines, voilà des cadeaux “immatériels” qui laisseront des souvenirs impérissables. Et ce n’est pas la gratuité du cadeau qui diminuera sa valeur aux yeux de vos proches : un simple “Bon pour que je t’apprenne la Salutation au Soleil” sera très précieux à celui qui n’ose pas pousser la porte d’un studio de yoga.
Partez à la chasse au trésor
Les friperies, ressourceries et autres recycleries recèlent des trésors insoupçonnés. Petits objets de décoration, bijoux anciens, pin’s vintage, livres amusants… En fouillant bien, vous pourriez tomber sur la trouvaille du siècle ! Profitez du déplacement pour déposer les vêtements que vous ne portez plus, ou bien proposez de faire un après-midi “vide-dressing” en famille ou entre amis, où chacun s’échange chaussures trop petites et chemises trop grandes. L’option #confinement ? Trouvez des pépites sur Le Bon Coin, Geev, Vinted…
Offrez un don
Votre ami vous jure que « non, il ne veut rien de particulier pour son anniversaire cette année ! » ? Faites un don à une association en son nom. Vous serez surpris de voir combien il sera touché par cette attention ! Choisissez une association œuvrant pour un thème qui lui tient à cœur. Quelques exemples en France : Bibliothèques sans frontières offre des livres aux réfugiés, Règles Élémentaires collecte des protections périodiques pour les femmes sans-abri, Les Mains dans le Sable organise des nettoyages de plages, AVA est le plus grand refuge pour animaux du pays…
Mettez la main à la pâte
Ah ! la sensation de fierté et de contentement lorsque l’on offre un cadeau fait maison. Fabriquer une bougie (dans un contenant que vous aurez déniché dans une ressourcerie, par exemple) est plus facile qu’on ne le croit. Tout comme préparer un granola personnalisé – glissé dans un joli bocal – ou tricoter un bonnet de naissance. Non seulement l’intention est belle, élaborer votre cadeau sera un vrai moment de détente et de créativité.
Élargissez le cercle
Maintenant que vous avez pensé à vos proches, et si vous élargissiez le cercle ? Cette année, nombreux sont les gens qui ont souffert de l’isolement et de la solitude. Tout en respectant les gestes barrière, il est tout à fait possible de continuer à s’engager solidairement : en offrant vos services dans des soupes populaires (toujours à la recherche de petites mains en hiver), en gardant une assiette pour la personne à la rue que vous croisez tous les jours, en remplissant le frigo solidaire de votre quartier…
En pourquoi ne pas préparez un repas entièrement végétal les soirs de fête ? Toute l’inspiration dont vous avez besoin est disponible dans notre rubrique Recettes.
Ça bouge dans le monde du yoga ! Professeurs, studios, associations, écoles et fédérations ont désormais la possibilités de se rassembler sous la houlette de l’UPY, l’Union des Professionnels du Yoga. L’objectif de cette association de loi 1901 ? Répondre à un cruel manque de représentation collective en accompagnant tous les professionnels du yoga, « sans dogme ni chapelle ». L’UPY entend se faire le porte-parole d’un secteur d’activité en plein essor en France, mais qui souffre d’un manque de légitimité. La pratique du yoga est très variée… d’où sa difficulté à être bien compris dans ses spécificités ; il a grand besoin d’une voix claire et posée pour se faire entendre.
En ligne de mire pour ces prochains mois : la labellisation des formations de yoga, la création de livres blancs (ouvrir un studio, lancer une formation, devenir enseignant…), ou encore la mise en place d’une veille fiscale et juridique… Des projets nourris par l’émulation du mouvement #SaveMyYoga, né au moment de la fermeture des salles de yoga en septembre 2020, soutenu par Élodie Garamond, fondatrice des Tigre yoga clubs, et désormais présidente de l’UPY ainsi que par Véronique Maillet, fondatrice des centres Qee et vice-présidente de l’association.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’association : upy.yoga
PLEINE CONSCIENCE EN ARDÈCHE. Depuis une dizaine d’années, le Domaine du Taillé est un incontournable des séjours de yoga. Des bâtisses en bois, un bassin naturel de baignade, des sentiers de randonnée, une cuisine végétarienne, locale et de saison… Oui, tout a été pensé pour vous offrir une véritable expérience zen au cœur de la nature ardéchoise. Guidé-e par une instructrice en pleine conscience et une professeure de yoga, vous profiterez au mieux de ce lieu idyllique. ✨ Stage Yoga et pleine conscience, du 4 au 9 juillet.
DECONNEXION DANS LA KAMBROUSSE. Vous vous souvenez du documentaire En quête de sens ? Son réalisateur Marc de la Ménardière et sa compagne Malory Malmasson sont les tenanciers d’un lieu de retraite bien spécial, où l’on vient se découvrir au contact de la nature et des animaux, mais aussi de l’art, de la philosophie et de la spiritualité. Ce séjour « Déconnexion : retour à l’essentiel » sera centré sur l’ancrage, la conscience et le partage. ✨ Séjour Déconnexion : retour à l’essentiel, du 14 au 18 juillet.
YOGA ET SURF À ANGLET. Rendez-vous sur la côte basque, paradis des surfeurs, pour une parenthèse aussi fun que relaxante. Vous vous êtes sentie comme un lion en cage toute l’année ? Ce séjour est pour vous si vous trépignez d’envie à l’idée de vous dépenser : chaque journée sera ponctuée de cours de surf et de séances de yoga Vinyasa sportives (avec un zoom sur les inversions), le tout dans une villa moderne bordée de palmiers, à deux pas de la mer… ✨ Retraite de yoga, surf et initiation à l’alimentation vivante, du 2 au 6 juin.
SORORITÉ AU PIED LES PYRENNEES. « Créer du changement », c’est le thème de ce séjour d’une semaine entre femmes, en Occitanie. Au programme, du yoga, de la méditation ainsi que des moments de partage et de réflexion en groupe pour créer et ouvrir grand la porte au renouveau dans votre vie. Ensemble, vous apprendrez à déconstruire les croyances limitantes, croire en votre potentiel pour franchir les marches qui vont font face avec sérénité. ✨ Retraite Créer du changement, du 17 au 23 juillet.
VOYAGE CHAMANIQUE EN BRETAGNE. Ce long week-end de détente vous invite à entrer la vibration envoutante du son, entre chant de mantras, cercles de parole, voyages sonores au tambour chamanique et explorations vocales… Des pratiques qui modifient notre état de conscience pour faciliter notre accès à la méditation et à la détente. Si cette année vous a épuisée, ce séjour viendra nourrir votre flamme intérieur et raviver votre énergie. ✨ Retraite Yoga, tambour et voix, du 11 au 13 juin.
Pour 2 personnes. Temps de préparation : 30 minutes.
Ingrédients
Huile pour frire + huile pour frire
1 petite échalote, émincée
100 g de couscous perlé
300 ml de bouillon de légumes
1 bulbe de fenouil
100 g de haricots verts
2 gousses d’ail
50 g de dulse sauvage (algue disponible en magazine bio)
100 g de lavande de mer
25 g de pignons de pin
Faites chauffer l’huile dans une poêle et faites revenir l’échalote à feu doux, jusqu’à ce qu’elle devienne translucide.
Ajoutez le couscous perlé, remuez bien et faites-le revenir jusqu’à ce que les grains de couscous deviennent translucides à leur tour.
Ajoutez le bouillon progressivement, et continuez de remuer jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
Pendant ce temps, retirez les feuilles dures et la base du bulbe de fenouil, coupez le fenouil en deux dans le sens de la longueur et retirez le cœur dur. Coupez le fenouil en quatre, puis la moitié de ces parts en petits cubes. Réservez l’autre moitié. Après 10 minutes, continuez de remuer (et si nécessaire, rajoutez du bouillon) en ajoutant les cubes de fenouil au couscous perlé, jusqu’à ce que ce dernier soit cuit. Cela prendra 20-30 minutes.
Nettoyez les haricots verts et faites cuire pendant 3 minutes jusqu’à ce qu’ils soient tendres sous la dent. Rincez à l’eau froide.
Hachez l’ail. Rincez la dulse sauvage et goûtez pour vérifier qu’elle n’est pas trop salée. Sinon, rincez une nouvelle fois. Essorez en pressant bien, puis hachez finement. F
aites chauffer l’huile dans un wok et faites revenir l’ail et les haricots verts pendant 2 minutes. Ajoutez la dulse et la lavande marine puis faites revenir pendant 3 minutes supplémentaires.
Pendant ce temps, faites griller les pignons de pin dans une poêle sèche pendant environ 3 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient d’un brun doré. Coupez la deuxième moitié du fenouil en lanières et arrosez d’huile d’olive. Faites griller pendant 5 minutes dans une poêle-gril, en retournant à mi-cuisson. Servez le couscous au fenouil accompagné du fenouil grillé et du mélange de légumes et d’algues cuites. Parsemez de pignons de pin.
Comment cohabiter en harmonie avec le vivant ? Cette question, nous sommes de plus en plus nombreux à nous la poser. Nous faisons face à une urgence planétaire : il ne s’agit plus seulement de réduire le plastique, la viande, les pesticides, les gaz à effet de serre… mais d’habiter la planète différemment, humblement, en conscience. Voilà ce pour quoi œuvrent Bella et Vipalan, deux ados engagés pour la cause animale. Animal, le nouveau documentaire de Cyril Dion, les suivra dans leur cheminement à la rencontre des plus grands spécialistes du sujet : scientifiques, philosophes, activistes… L’objectif ? Mettre en lumière des solutions accessibles pour enclencher des actions concrètes, individuelles ou collectives. Un documentaire qui s’annonce aussi important que bouleversant, et pour lequel l’équipe du film a besoin de vous. Suite au désistement de 3 mécènes touchés par la crise du Covid, Cyril Dion se tourne, comme pour Demain, vers le financement participatif. La campagne servira à compenser la post-production du film, qui devrait sortir mi-2021.
La campagne de financement participatif est active jusqu’au 14 mars. Plus de 4 000 personnes ont déjà apporté leur pierre à l’édifice. Rejoignez-les en cliquant ici.
Adriene passe prestement d’une posture à l’autre, dans la pièce lumineuse au sixième étage de l’Hôtel Soku, à Amsterdam, où elle séjourne. Le soleil souligne sa silhouette longiligne. Entourée de plantes, ses yeux bruns pétillent et elle se montre aussi professionnelle que bienveillante. Mais en l’observant plus attentivement, on détecte quelque chose de vulnérable dans son visage, une trace de fatigue. Sa voix rauque le confirme : la mondialement célèbre professeure de yoga souffre d’une bronchite depuis quelques jours. Mais elle poursuit obstinément son travail : sa tournée européenne, le Find what feels good Roadshow l’a déjà emmenée à Stockholm, à Berlin et à Londres où près de 2400 fans ont participé à son cours à l’Alexandra Palace. Adriene ne laissera pas tomber les yogis qui l’attendent encore à Amsterdam et Paris. Des adeptes qui ont appris à la connaître dans l’intimité de leur propre salon, et dont elle se sent responsable. « Souffraient-ils d’un chagrin d’amour ? Se sentaient-ils déprimés ? En tout cas, j’espère que mes vidéos les ont aidés à retrouver le sommeil. » Ne pas être au top de sa forme pendant les leçons est le dernier de ses soucis. « Mes cours n’ont rien à voir avec moi. C’est le yoga qui importe. Le professeur de yoga est un guide, voilà tout. »
Ma petite entreprise
Il n’est pas simple de combiner ses deux mondes : celui, très public, du yoga, et sa vie privée. « Quand j’ai débuté, il y a six ans, tout était encore simple et modeste. Aujourd’hui, je suis à la tête d’une énorme entreprise qui exige un travail constant et une réactivité permanente, que ce soit en ligne ou en direct. Paradoxalement, le yoga ne me permet plus de me reconnecter avec moi-même. » Mais elle trouve d’autres manières de prendre soin d’elle. « Car je ne veux pas me brûler les ailes, et je ne veux certainement pas arrêter de m’amuser. »
Alors que fait-elle pour se détendre ? Elle écrit dans son journal, et elle passe du temps avec sa famille, ses amis et son chien Benji. Autre stratégie efficace ? Éteindre son téléphone. « Sans cette source constante de distractions, je redécouvre mon intuition et mes besoins. Même si j’utilise les réseaux sociaux, j’apprécie beaucoup les pauses, de temps à autre. Sur Internet, on nous dit tout le temps quoi penser, quoi faire, quoi porter. Moi, je préfère faire mes propres choix. »
Des larmes de bonheur
Cette indépendance d’esprit lui vient de ses parents, tous deux acteurs. Elle avait 11 ans quand ils se sont séparés. Une épreuve douloureuse pour cette enfant unique, qui aurait aimé que les choses ne changent jamais. Pourtant, ce divorce l’a rendue encore plus indépendante et responsable qu’elle ne l’était déjà par nature. « Ma mère a toujours dit que j’étais une “vieille âme”. » Et c’est ainsi qu’elle quitte le domicile familial à 17 ans pour suivre son propre chemin.
C’est à cette époque qu’elle prend son premier cours de yoga. « Lors de ma première leçon, j’ai pleuré des larmes de bonheur. C’était nouveau pour moi, qui ne pleurais que lorsque j’étais triste. Je crois que ces larmes de joie viennent quand on découvre qui l’on est vraiment. On se retrouve dans une sorte d’état de pureté et d’innocence. » Dès lors, le yoga fait partie intégrante de sa vie, mais il n’est pas tout de suite question d’en faire son métier, car comme ses parents avant elle, elle souhaite devenir actrice.
C’est d’ailleurs sur le plateau d’un film d’horreur qu’elle rencontre celui qui deviendra son partenaire professionnel, Chris Sharpe. C’est lui qui imagine le concept de vidéos de yoga en ligne, et qui la convainc d’utiliser son propre prénom, Adriene. Après quelques essais, elle trouve le bon ton – des vidéos teintées d’autodérision et de remarques désopilantes sur l’état de son T-shirt (taché), par exemple. Son chien Benji, qui joue un rôle secondaire récurrent sur le tapis de yoga, contribue à l’atmosphère décontractée des vidéos. Comme elle le dit elle-même, on y voit « une fille du Texas parfaitement ordinaire, qui poste quotidiennement des vidéos de yoga de son salon ». Et voilà bien la raison de l’immense succès de Yoga With Adriene. Adriene reste elle-même et son message est simple : « Si j’en suis capable, vous l’êtes aussi. » Elle parle aux internautes comme si elle papotait avec des amis, et son expérience d’actrice lui permet de savoir ce qui va marcher ou non.
Toi, tu es mexicaine ?
Cette approche lui permet de remplir la mission qu’elle s’est fixée : rendre le yoga accessible à tous. Pas seulement aux adultes, mais aussi aux enfants. « Les professeurs des écoles m’écrivent souvent pour me dire qu’ils montrent mes vidéos de yoga dans leur classe et qu’elles calment les élèves. C’est ce qui m’a donné l’idée de faire une tournée de yoga dans des écoles primaires à travers les États-Unis. »
Autre cible ? Les adolescentes. « C’est à la puberté qu’un grand nombre de filles arrêtent le sport. Alors que le yoga est une méthode très efficace pour apprendre à gérer les changements physiques déroutants et les émotions tumultueuses. »
Elle n’oublie pas la communauté hispanique de son pays, qui souffre massivement de pauvreté et de discrimination. Et si cette cause la touche si profondément, c’est parce que sa mère est mexicaine. Elle a d’ailleurs suivi un cours intensif d’espagnol dans l’idée d’enseigner un jour le yoga dans cette langue. « Autrefois, mes racines ne m’intéressaient pas trop. Mais maintenant que je suis devenue une sorte de modèle pour beaucoup de gens, j’en parle plus, pour aider les Latinos à combattre les préjugés. Les gens ont parfois des réactions choquantes, et refusent de croire que je suis d’origine mexicaine. »
« Il est temps d’en finir avec cette haine dont nous faisons preuve les uns envers les autres. Car lorsqu’on se sent blessé, on va plus facilement blesser les autres. Grâce au yoga, les gens apprennent à se sentir bien dans leur peau, et plus proches les uns des autres. »
Si la confiance en soi prenait le dessus sur la haine de soi, le monde deviendrait meilleur – Adriene en est persuadée.
1. Charmant shala. Effluves boisés et larges fenêtres avec vue sur le parc avoisinant, voilà pour le contexte idyllique ! Spécialisé dans l’Ashtanga, le très central Nava Yoga a ouvert fin 2019 une seconde antenne : un sublime shala tout en bois, un peu plus excentré, avec Yin et Restorative à la clé, tandis que les cours d’initiation au Mysore Style sont idéaux pour ceux qui voudraient enrichir leur pratique. Troisième corde à l’arc de ce chaleureux studio, les virées yoga en péniche, le long de l’Erdre, au lever du soleil… L’Atelier du Coteau, 18 rue du Coteau, et le Shala, 21 rue de Malville, navayoga.fr
2. Tendance. « Avec cet appartement, j’ai voulu créer un espace intime où l’on se sent comme chez soi. » Un parquet craquant et un doux parfum floral vous accueillent au très tendance studio de Victoria. Jouxtant les deux salles de pratique, un café (pensez à réserver pour le brunch !) et deux salles de consultation où officient, en alternance, masseuse, ostéopathe, naturopathe, psychologue, coach…, pour ne pas avoir à courir d’un bout à l’autre de la ville. À essayer : le cours d’Animal Flow, pour réveiller votre âme féline ! Chez June, 7 rue des Cadeniers, chezjune.fr
3. Sur mon île. Situé entre un bistrot solidaire et une épicerie en vrac, le studio Éléphant (clin d’œil à l’icône de la ville) s’est implanté dans un quartier en plein développement de l’Île de Nantes. Ouvert sept jours sur sept, de 7 h à 21 h, il n’a pourtant rien d’une usine : l’ambiance familiale, colorée, et la petite taille de ce chaleureux studio mettent tout le monde à l’aise. On se tutoie d’emblée, on partage une infusion à la fin des cours, et l’on profite d’une programmation très créative (avec du Paddle Yoga dès le mois de mai) Éléphant Yoga Studio, 3 rue Magdeleine, elephantyoga.studio
4. Énergétique. Pascale Nguyên donne ses cours hebdomadaires de Tao Yoga (un mélange de Qi Gong et de yoga) au Jardin Intérieur, la jolie maison qu’elle a construite de ses mains. Elle prodigue également des consultations de massage ayurvédique ainsi que de relaxation énergétique, et guide des voyages hypnagogiques avec la lampe PandoraStar. 14 bis rue du 4 septembre,le-jardin-interieur.net
Et aussi…
Savourer
5. Poussez la porte du Café penchépour profiter d’une ambiance très cosy, de pâtisseries gourmandes, d’un des meilleurs cafés de la ville… et même d’un coin friperie.
6. Chez Chacha, tous les plats sont végétariens et cuisinés maison à partir d’ingrédients locaux, issus de l’agriculture raisonnée. Mention spéciale pour le frigo solidaire !
7. La jeune et inventive ferme urbaine l’Agronaute propose des ateliers, des conférences et un petit restaurant ouvert dès le printemps. lagronaute.fr
Flâner
8. Repérez la ligne verte sur le trottoir : le parcours du Voyage à Nantes vous emmène à la rencontre de 49 lieux emblématiques, des Anneaux de Buren en bord de Loire aux Machines de l’Île et leur incontournable éléphant.
9. Notre serre préférée au Jardin des Plantes ? La tropicale Île aux Palmiers, où l’on s’arrête pour piquer un somme dans les chaises longues…
10. Profitez d’un passage au Lieu Unique (l’ancienne biscuiterie LU, transformée en plateforme culturelle) pour explorer le sous-sol : s’y niche le somptueux hammam Zeïn, tout en céramiques et en lumières tamisées.
Faire des emplettes
11. Avec plus de 800 références bio,O’Bocalest the place to shop en vrac (andto participer à des ateliers).
12. Lunaria est la seule adresse de Nantes pour se procurer tout le matériel de yoga dont vous pourrez avoir besoin – et suivre un cours par la même occasion.
Des bougies, de l’encens, des guirlandes lumineuses… et un panier de basket. En un rien de temps, Susan Oubari vient de transformer le gymnase de l’Église Américaine de Paris en une bulle douillette. Comme la Rebirth thérapie et la respiration holotropique, le Breathwork est une transe d’hyperventilation thérapeutique. On inspire par la bouche en deux temps, d’abord en gonflant le ventre (« comme si on voulait attraper ce qui est enfoui en nous avec un crochet ») puis en gonflant les poumons, et on relâche une expiration « légère comme une plume ». Semblable au va-et-vient des vagues, ce cycle se répète à un rythme soutenu pendant 26 minutes, sur de la musique, et se termine par 10 minutes de silence et de respiration nasale, pour « redescendre ». Allongés sur nos tapis, un masque sur les yeux, une couverture sur le corps, et c’est parti. Mon ventre remue et semble danser à chaque inspiration ! J’aime le fait que la musique soit assez forte pour me laisser une sorte d’intimité : bien que nous ayons tous une respiration assez sonore, je n’entends pas vraiment celle de mes voisins. Très vite, je perds toute notion du temps et les symptômes habituels de l’hyperventilation se font sentir (léger étourdissement, engourdissement des mains, des bras et des jambes), preuve que la composition chimique de mon sang est en train de changer.
Une fois que mon corps a compris le rythme à suivre, mon esprit quitte le gymnase : je le visualise, je suis… un toucan qui survole une immense forêt ! Cet élan de liberté me fait monter des larmes – « la première fois, j’ai pleuré pendant toute la séance », m’a confié ma voisine de tapis juste avant de commencer… Puis, tout en frappant un gong, Susan nous invite à tout lâcher en criant. Le gong est si fort que je m’entends à peine le faire, et c’est libérateur : je me surprends à pousser un long rugissement de guerrière ! Quand, dans la vie de tous les jours, avons-nous l’occasion de faire cela ? Je me sens électrique, pleine d’une énergie nouvelle. Le rythme de la musique baisse. C’est le moment de revenir à une respiration normale – plus difficile à dire qu’à faire. Susan, également Maître Reiki, appose ses mains sur mon front et ma cage thoracique ; elle canalise mon énergie et m’aide doucement à redescendre. Quel voyage ! L’expérience de cet état de conscience modifié, très marquante, me rappelle que la respiration est ce que nous avons de plus puissant pour vivre notre vérité… et moi, je ne suis pas près d’oublier mon vol au dessus de l’Amazonie.
Yoga magazine : La première séance de Clémentine a été très positive, elle a vécu un sentiment d’immense liberté. Est-ce toujours le cas pour les premiers venants ?
Susan Oubari : On peut vivre une expérience magique comme on peut en vivre une terrifiante. Il faut savoir que cet exercice [comme toutes les formes d’hyperventilation, ndlr] peut réveiller de vieux démons. Récemment, j’ai reçu une femme pour une séance privée de coaching et Breathwork. Les cinq premières minutes ont été dures pour elle, car elle a réalisé l’ampleur d’un traumatisme d’abandon vécu pendant l’enfance. Pour moi, le Breathwork a été transformatif. J’ai pu revenir sur une période difficile de ma vie et déculpabiliser. Ça m’a permis de trouver la confiance en moi, pour comprendre que cette période-là ne définissait pas mon identité, que je valais beaucoup plus que cela, et que je ne devais pas garder ces souvenirs au fond de moi comme un terrible secret. Si l’on est déjà suivi par un thérapeute, le Breathwork peut être comme un petit coup de pouce sur son chemin de guérison.
Comment expliquez-vous que l’on puisse vivre une telle transformation rien qu’en respirant ?
Quand on respire à fond, cela oxygène le sang. Quand on oxygène le sang, cela oxygène le cerveau. L’hypothalamus libère alors des endorphines vers les glandes endocrines – or, ces glandes sont situées exactement au niveau des 7 chakras. Cela fait donc vibrer les chakras, ils « tournent » comme des roues. Grâce à la respiration, l’énergie circule plus librement, ce qui fait remuer les émotions endormies. Au bout de quelques minutes, un phénomène a lieu grâce à cette respiration, appelé transient hypofrontality. La partie frontale (analytique, intellectuelle) de notre cerveau se met en veille : s’ensuit une perte de la notion du temps, un sentiment d’euphorie, on est amoureux de la vie ! Si vous aimez courir, vous savez que les coureurs appellent ce phénomène le « runner’s high ». C’est un effet similaire à la prise de LSD. Dans les années 70, des psychiatres ont fait des recherches sur les effets thérapeutiques de ce genre de drogues. Quand le LSD a été interdit, ils ont continué leurs recherches pour voir si l’on pouvait obtenir ces effets sur le corps de manière naturelle. Et la réponse est : en respirant !
Diriez-vous que le Breathwork est une forme de méditation active ?
Oui, complètement. Cela peut aider les gens qui n’aiment pas méditer ou qui ne savent pas comment faire : ils ne ressentent pas les effets positifs de la méditations parce qu’ils sont tellement ailleurs, ou dans leur tête… On peut faire du Breathwork tous les matins pendant 20 minutes, exactement comme une méditation. C’est ce que je fais – sauf quand j’ai un rhume ! Il existe de nombreuses autres formes de thérapies basées sur l’hyperventilation (la Rebirth Therapy, la respiration holotropique…) mais elles sont plus intenses : elles durent plusieurs heures et sont très encadrées.
Dans vos explications au début de la séance, vous avez enjoints les participants à respirer en gonflant le bas du ventre comme si on le « tirait avec un crochet » pour le faire « remonter ». Or, on dit souvent que les émotions bloquées sont là, dans le bas ventre. Les mouvements physiques de la respiration ont-ils eux aussi leur rôle à jouer ?
Tout à fait. Quand l’énergie ne circule pas bien (si un chakra est « bloqué », par exemple) on le sent : on ne dort pas bien, notre journée est foutue ! En visualisant ce crochet, on crée un chemin pour l’esprit pour que le blocage se révèle. Les tensions que nous accumulons, que ce soit depuis 15 ans ou depuis hier, recouvrent littéralement notre âme. Nous avons mis en place tout un système de « fortifications ». Des armures. “Je dois dire oui à tout le monde parce qu’on m’a appris à le faire”, “je ne dois pas tomber amoureuse parce que je ne veux pas me blesser ou être vulnérable”… Tout cela est lié à la peur, aux conditionnements qui nous rendent rigides. Quand on lâche l’égo et les fortifications, avec une respiration qui active physiquement cette partie du corps, on peut dévoiler se qui se cache derrière tout ça : la vérité. C’est à dire, l’âme. Et quand on entre en connexion avec notre vérité, on peut déployer nos ailes.
Vous pratiquez également des soins Reiki pendant la séance. Comment avez-vous eu l’idée de créer cette association ?
Je fais du Reiki depuis 14 ans, et je suis passée Maître Reiki en 2012. Cette pratique a absolument changé ma vie. À l’époque, je travaillais comme une folle, mon mari voyageait beaucoup et ma fille de 6 ans avait un nouveau tic d’anxiété toutes les semaines… Je ne supportais pas qu’il n’existe pas un médicament à prendre pour régler tout ça ! Avec le Reiki, j’ai compris quelles étaient mes valeurs, mes croyances, mes priorités, et j’ai compris que je faisais tout à l’envers. J’ai dû tout remettre en place… J’ai changé de travail et ma famille m’a suivie : nos rapports se sont adoucis, ma fille a guéri… Cependant, un problème subsistait : mon milieu méprisait mon activité en taxant le Reiki de mascarade new-age. Je parlais d’énergie universelle et mes amis et mes collègues dans le milieu de la mode pensaient que j’étais complètement dingue ! En France, des émissions de télé disaient qu’on appartenait à une secte, qu’on se prenait pour des sorciers… C’était très difficile à vivre, quand moi-même je connaissais les bénéfices extraordinaires du Reiki. Avec le Breathwork, j’ai trouvé quelque chose de totalement pragmatique : tout le monde respire, même mon mari ingénieur ! C’est ce qui allait m’aider à être mieux comprise. Et c’est une porte d’entrée vers le Reiki.
Comment mêlez-vous ces deux expertises ?
En posant mes mains sur leurs pieds, j’aide les participants à s’enraciner. En posant mes mains sur leur tête, je sais que je peux les emmener à un autre niveau de leur voyage. C’est aussi un moyen de rassurer les participants. Je suis très attentive tout au long de la séance : si quelqu’un souffle trop fort ou semble angoissé, je le calme, je lui rappelle qu’il peut revenir à une respiration normale à tout moment.
Les douze derniers mois l’ont montré : pour faire face à la fermeture des studios de yoga, nous éprouvons tous l’envie de nous retrouver pour pratiquer ensemble au même moment, dans un élan de communion et de partage. Les professeurs, les studios, les organismes de retraites de yoga et même les marques d’accessoires l’ont bien compris, leur offre de yoga en ligne s’étant spectaculairement étoffée depuis le premier confinement.
C’est donc au tour de Yogom de proposer des séances de yoga en direct sur son compte Instagram trois fois par semaine : le mercredi soir et le dimanche matin pour pratiquer, et notre préférée, la séance du dimanche soir avec Laura Arley et Vincent Giraudon. Une session spéciale pour tout comprendre à l’histoire et la philosophie du yoga, avec de vrais passionnés qui savent donner du relief et du piment à ce sujet aussi riche que complexe. Les thèmes ? Les grands textes du yoga, les différentes écoles de pensée, le développement du yoga moderne… Ouvrez grand vos oreilles et sortez vos calepins, c’est le moment de retourner à l’école le temps d’une leçon…
Tous les cours sont à retrouver gratuitement sur YouTube, Instagram et Spotify. Plus d’informations juste ici !
Faites de votre maison un studio de yoga. Dès le 10 février, Baya lance le Baya Home Studio, sa plateforme de yoga en ligne. En vous abonnant pour 1 à 12 mois, vous retrouverez 150 (pour l’instant) cours en vidéos regroupant Hatha, Vinyasa, Kundalini, mais aussi méditation et naturopathie ; en plus de séances live deux fois par jour pour se retrouver entre yogi•nis. La rédaction a testé le cours de Hatha du mercredi avec Mathilde Shichay, qui nous a fait travailler l’ouverture de hanches avec douceur, précision et exigeance. Une séance de Hatha comme on les aime, le souffle bien rythmé sur les mouvements (ou l’inverse) ! Créée en 2016, la marque française a pour slogan Make your yoga unique. Des accessoires pour chaque pratique (douce, sportive, nomade…) et chaque personnalité, instantanément reconnaissables grâce à leurs couleurs pop et leurs imprimés exotiques. La marque propose même de personnaliser entièrement votre tapis pour en faire le reflet de votre pratique. Pas de doute, il y en aura donc pour tous les goûts au studio Baya !
Découvrez le Baya Home Studio ici, ou téléchargez l’application.
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